Bonjour,
"Sentant sa fin prochaine", l'occupant refluait, laissant des arrières-gardes contenir l'avancée des alliés, dans nos régions des Britanniques, sur Valenciennes plus particulièrement des Canadiens. Le mot d'ordre placardé était " Ils arrivent, ils vont bombarder, fuyez". Beaucoup sont évidemment partis, d'autres sont restés, ont constaté le pillage des maisons abandonnées, et le chargement de chariots du train régimentaire ( "Bagage" en allemand). Nos libérateurs avançaient, mais eux aussi, sentant la victoire, en économisant et leurs hommes et les villes qu'ils libéraient. Il y a eu des bombardements, certes, mais bien moins qu'imaginé ( à Valenciennes il y a de nombreuses vues de la gare "bombardée", marquise demi-écroulée, mais c'est faux, il s'agit de dynamitage de la part de l'occupant). Je continue de penser que le flux des réfugiés servait aussi de bouclier, en tous cas ça a permis au gros de l'armée allemande de retraverser la Belgique et de rentrer triomphalement chez eux, invaincus, avec force "souvenirs".
Pendant ce temps les réfugiés tentaient de se loger en Belgique déjà bien éprouvée, voire de passer la frontière avec les Pays Bas ; ceux qui ont évacué vers l'est on certainement vu plus d'allemand que ceux de l'ouest ce qui en a conduit certains à s'éloigner encore davantage .
On ne peux guère retrouver maintenant que les décès dans les villes d'accueil, Il ne restait que femmes, enfants et vieillards et donc forte mortalité.
Vous trouverez des épisodes dans les sujets de mon blog sur les civils
Cordialement
Alain