Bonsoir Marie Hélénebonsoir Lionel
j'ai trouvé le hic de ces 2 enfants nés la meme année, en fait Charles a une autre mère, et pelagie est bien la fille de bulteau et lecomte, elle est né le 18/11/1723.
ça veut bien dire que les tables de leuridan sont des indications qu'ils faut confirmer par les actes, quand on les trouve
Une nouvelle fois merci.
Cependant ces 2 enfants ont bien la même mère pour moi : Anna Pélagie Josephe LE COMTE
C'est l'année qui est différente 1723 et 1729 si je vous suis bien.Leuridan se sera trompé sur l'année seulement (ce qui était prévisible vu l'impossibilité à laquelle il arrivait)
Par contre 18/10/1723 ou 18/11/1723 pour Pélagie ?
Ce qui est étonnant également, c'est que Leuridan a omis dans la fratrie Basile, le dernier Chapelain du Saint-Sépulcre de Roubaix qui maria au moins 2 de ses neveux et dont on ne sait ce qu'il devint après avoir dû fuir sous la Révolution... De ce fait, je ne connais ni sa date de naissance ni celle de son décès.
Or il a bien existé !
septembre 1796 :
« La municipalité de Roubaix déclare ne pouvoir accorder au père Basile Bulteau la faculté de rentrer dans ses foyers, parce que le peuple ne verrait pas sans frémir rentrer un homme qui s'est montré l'ennemi le plus acharné de la Révolution, qui, à l'époque du siège de Lille, alors que l'ennemi investissait Roubaix, sortit un jour de l'église où il venait de célébrer la messe, et, portant le Saint Sacrement, donna la bénédiction en public aux troupes ennemies rangées sur la place, et qui, pour ce fait reçut l'ordre de sortir de la France immédiatement, l'administration d'alors ne lui accordait qu'une heure pour tout délai dans la crainte qu'il ne se commit à son égard quelque excès contraire aux lois. »
D'autre part, que pensez-vous de mon hypothèse au sujet des 2 branches BULTEAU mises en exergue dans mon tableau ?
La marraine de Charles en 1729 est une Albertine Joseph BULTEAU que je ne situe pas dans mon tableau. Une tante ou une soeur ou autre ?
Enfin, existe-t-il un portrait de Basile François Joseph BULTEAU (1756-1836) qui fut Filateur et Propriétaire, Fabricant, et maire de Roubaix, Marguillier de Saint-Martin ?
et de Pierre Constantin Joseph FLORIN 1732-1799, son beau-père Marchand, Négociant, Echevin 1765-1768, Député suppléant du Tiers Etat, et 1er Maire de Roubaix ?
Pendant l'année 1793, le terrorisme s'étendit de tous les côtés et les représentants Châles et d'Isoré firent arrêter les principaux habitants de Roubaix, parmi lesquels MM. Bulteau et Louis Delebeck.
Source : Histoire de Lille de M.V. Derode, Tome III, page 192
Basile Bulteau-Florin figure parmi les officiers municipaux qui siégèrent pendant les mauvais jours, du 26 novembre 1792 au 7 mars 1794 ; mais il faut dire que cette administration fut épurée par le représentant du peuple, Florent GUYOT, et que Bulteau-Florin fut du nombre des membres écartés dont la tiédeur ne répondait pas assez aux impatiences des Jacobins.
Bulteau-Florin fut adjoint au maire de Roubaix de 1800 à 1821, et maire de 1821 à 1826. Nommé par ordonnance royale du 24 octobre 1821.
Sur les 3 plus grosses cloches de 1824 du carillon de l'église St Martin de Roubaix, on lit l'inscription suivante : "M. Ernest ROUSSEL, docteur de Sorbonne, grand doyen, curé de Roubaix, Monsieur Basile BULTEAU-FLORIN, maire de la ville de Roubaix, en l'an1824. CAVILLIER, fondeur.
L'église Saint-Martin de Roubaix possède un carillon fort ancien. Dès l'année 1556, les comptes de la ville faisaient mention d'un salaire payé au clerc pour assurer les sonneries de carillon les jours de fête. En 1681, un carillonneur en titre était appointé par le Corps municipal.
Les cloches roubaisiennes étaient au nombre de trente-neuf lorsqu'on décida, en 1762, de moderniser le carillon. On envisagea alors la construction d'un tambour perforé de vingt-quatre mille trous et d'un clavier de cent branches. Le carillonneur était à cette époque un vieil artiste fidèle à ses cloches car, en 1777, les magistrats lui accordaient une pension viagère en raison de ses quarante-neuf années de service et « de son grand âge, misère et caducité». Trente-deux clochesfurent refondues à Amiens en 1824 ; elles perdirent alors, dit-on, une partie de leur sonorité. Le carillon cessa de sonner mécaniquement sous le second Empire. La ville neuve ne pouvait plus s'accommoder des musiques qui avaient bercé le vieux bourg : des hôteliers s'étaient plaints de ce que la rumeur musicale importunait leurs clients...
Un nouveau régime, issu de la Révolution, divisa la France en quatre- vingt trois départements, en cantons et communes.
En 1790, Roubaix se trouva alors dépendre du canton de Lannoy. La constitution de 1791 donna aux municipalités des pouvoirs presque illimités.
Celles-ci, issues pour la première fois du suffrage public, ne firent toutefois que maintenir en fonctions les hommes qui détenaient alors leurs pouvoirs des seigneurs.
Dans ce nouveau régime le Maire, élu, était assisté dune façon permanente de huit officiers municipaux ( à Roubaix, quatre fermiers et quatre bourgeois).
Le premier maire nommé, le 22 janvier 1790, fut M. Pierre Constantin Joseph Florin, nmon ancêtre. Et depuis, ce sont 57 maires que Roubaix a vu se succéder
La loi du 17 février 1800, confia ladministration municipale des communes de 5 000 à 10 000 habitants à un maire et deux adjoints, nommés par le premier Consul, et un conseil de trente membres, nommés par le Préfet.
Bonne soirée
A la prochaine
Bien cordialement
Lionel