Bonsoir,
mon ancetre Camille Victoria Descarpentrie a 17 ans lorsqu'elle accouche (le 01/08/1896 à Roubaix) de son fils Henri Descarpentrie (qui sera légitimé MATON lors du mariage MATON-DESCARPENTRIES en 1907)
l'accouchement se passe d'après l'acte de naissance d'Henri : rue du Collège en la demeure de Irma Segard
j'ai agrandi le cercle de mes recherches généalogiques et pas de trace d'une famille Segard.
pas de trace non plus dans le recensement de la ville de Roubaix en 1896 d'une Irma Segard rue du collège ...
Camille Victoria étant mineure à son accouchement et ses parents (encore en vie au moment de l'accouchement ) ne sont pas mentionnés .. y avait il un endroit rue du collège à cette époque consacré à l'accouchement des jeunes mères ?
ON retrouve ensuite Camille en 1905 dans le 10ème arrondissement de Paris : elle accouche de Jeanne Descarpentrie (qui sera également légitimée lors du mariage MATON-DESCARPENTRIES en 1907)
sur l'acte de naissance de Jeanne : l'accouchement se passe au 40 rue Bichat (je suppose donc l'ancien hopital Saint Louis)
Je sais que Jeanne était aveugle (de naissance ? ou après ? mes parents et grands parents ne s'en souviennent plus ..)
A 1ere vue l'hopital saint louis était utilisé pour soigner les maladies contagieuses type rougeole ....
est ce que Camille était malade et c'est pourquoi on la retrouve à cette endroit ? est ce que la maladie de Camille a provoqué la cécité de jeanne ?
sur l'acte de Naissance de Jeanne , Camille est mentionnée comme domestique
On retrouve ensuite Camille à Croix pour son mariage avec Auguste Henri . Sur l'acte de mariage , Camille est mentionnée comme infirmière et est toujours domiciliée sur Paris ...
du coup travaille t'elle à l'hopital rue bichat ? qu'est ce que Infirmiere à cette époque (Camille est bobineuse à la naissance d'Henri , domestique à la naissance de Jeanne et Infirmiere à son mariage .. et finira Cabaretière à la mort de son mari)
Je ne trouve dans les archives de l'hopital .. ni trace de Camille comme étant employée de l'hopital , ni trace d'entrée de Camille pour se faire soigner ...
Cordialement,
https://archivesdepartementales.lenord. ... 8331184c1c
Camille Victoria Descarpentrie
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Re: Camille Victoria Descarpentrie
Bonjour,
J'ai bien retrouvé la trace d'une Irma SEGARD, rue du Collège. Elle y était cabaretière et louait une chambre chez elle. J'ai retrouvé un article de presse qui le confirme.
https://www.bn-r.fr/presse/pdf/PRA_JRX/ ... 26_002.pdf "escroquerie et vol dans un estaminet de la rue
du Collège" / Journal de Roubaix du 26 septembre 1893.
J'ai retrouvé également un avis de décès succinct dans la presse, mais qui donne son adresse précise à son décès.
https://www.bn-r.fr/presse_ancienne_vie ... rom=presse
(Journal: L'égalité de Roubaix-Tourcoing du 15 février 1937).
Si je trouve d'autres informations, je reviendrai vers vous.
Bonnes recherches
cordialement
Brigitte
J'ai bien retrouvé la trace d'une Irma SEGARD, rue du Collège. Elle y était cabaretière et louait une chambre chez elle. J'ai retrouvé un article de presse qui le confirme.
https://www.bn-r.fr/presse/pdf/PRA_JRX/ ... 26_002.pdf "escroquerie et vol dans un estaminet de la rue
du Collège" / Journal de Roubaix du 26 septembre 1893.
J'ai retrouvé également un avis de décès succinct dans la presse, mais qui donne son adresse précise à son décès.
https://www.bn-r.fr/presse_ancienne_vie ... rom=presse
(Journal: L'égalité de Roubaix-Tourcoing du 15 février 1937).
Si je trouve d'autres informations, je reviendrai vers vous.
Bonnes recherches
cordialement
Brigitte
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Re: Camille Victoria Descarpentrie
Bonjour,
L'hôpital St Louis à Paris est effectivement 40, rue Bichat dans le 10ème arrondissement (mais l'entrée n'y est plus là), il y avait effectivement une maternité où Camille a pu accouché tout simplement
Si vous demandez aux archives de l'assistance Publique-Hôpitaux de Paris le dossier de naissance de Jeanne, vous apprendrez probablement qqs détails que l'on ne retrouve pas à l'état civil. Vous pouvez essayer une première demande par le lien ci-après : archives.ap-hp@aphp.fr
Soyez précis-e (?) dans la formulation de ce que vous souhaitez recevoir (date/nom/ lieu)
Bonnes recherches
Annie
L'hôpital St Louis à Paris est effectivement 40, rue Bichat dans le 10ème arrondissement (mais l'entrée n'y est plus là), il y avait effectivement une maternité où Camille a pu accouché tout simplement
Si vous demandez aux archives de l'assistance Publique-Hôpitaux de Paris le dossier de naissance de Jeanne, vous apprendrez probablement qqs détails que l'on ne retrouve pas à l'état civil. Vous pouvez essayer une première demande par le lien ci-après : archives.ap-hp@aphp.fr
Soyez précis-e (?) dans la formulation de ce que vous souhaitez recevoir (date/nom/ lieu)
Bonnes recherches
Annie
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Re: Camille Victoria Descarpentrie
Bonjour Vlandereen
Je n'ai pas de réponse à t'apporter mais un message juste pour te faire coucou. Ravie que tu recommences tes rechercher. Je n'ai pas oublié ce que tu m'as demandé sur croix.
Marie
Je n'ai pas de réponse à t'apporter mais un message juste pour te faire coucou. Ravie que tu recommences tes rechercher. Je n'ai pas oublié ce que tu m'as demandé sur croix.
Marie
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Re: Camille Victoria Descarpentrie
Bonjour Brigitte , Bonjour Annie et Bonjour Marie
merci pour vos messages et vos recherches.
Je vais tenter de contacter les archives de l'assistance Publique-Hôpitaux de Paris
je posterai le résultat obtenu
Cordialement,
merci pour vos messages et vos recherches.
Je vais tenter de contacter les archives de l'assistance Publique-Hôpitaux de Paris
je posterai le résultat obtenu
Cordialement,
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Re: Camille Victoria Descarpentrie
Salut !
Franchement, super touchant votre parcours pour retracer la vie de Camille. On lit sa trajectoire comme une mini-saga : bobineuse, domestique, infirmière, cabaretière… À chaque étape, un morceau d’époque. Pour l’accouchement chez Irma Segard : vu qu’elle tenait cabaret rue du Collège et qu’elle louait des chambres, l’hypothèse d’un refuge discret pour jeunes femmes enceintes tient bien la route — pas officiel, mais toléré/« pratique » dans le quartier.
Pour le 40, rue Bichat, difficile d’imputer la cécité de Jeanne à une pathologie maternelle sans pièce médicale. Les établissements du secteur ne traitaient pas que l’infectieux : on y voyait de la chirurgie, des pathologies générales, parfois des lits de maternité satellites selon les périodes. Bref, plausible qu’on y ait croisé mère et enfant, mais pas de lien direct prouvable à ce stade.
Quant à Camille infirmière ensuite, le scénario “formation sur le tas” colle très bien à la pratique d’alors : apprentissage au lit du malade, recommandations d’un médecin, parfois un livret interne. Côté recherches, je tenterais recensement 1906, registres des garnis, tables décennales/mentions marginales, Bottin et archives hospitalières (AP-HP).
Petit clin d’œil déco pour imager le contexte d’intimité et de pudeur autour de ces parcours : on est parfois entre le rideau de douche coloré qui met un peu de chaleur dans des lieux froids (motifs vifs, tissu hydrofuge/anti-moisissure, anneaux inox, tringle noire mate) et le rideau de douche chat amusant qui dédramatise l’ordinaire par une touche ludique. L’un crée un backdrop protecteur, l’autre apporte un sourire — comme ces espaces semi-privés (chambres louées, arrière-salles) qui offraient à l’époque un voile de discrétion sans être des institutions officielles.
Franchement, super touchant votre parcours pour retracer la vie de Camille. On lit sa trajectoire comme une mini-saga : bobineuse, domestique, infirmière, cabaretière… À chaque étape, un morceau d’époque. Pour l’accouchement chez Irma Segard : vu qu’elle tenait cabaret rue du Collège et qu’elle louait des chambres, l’hypothèse d’un refuge discret pour jeunes femmes enceintes tient bien la route — pas officiel, mais toléré/« pratique » dans le quartier.
Pour le 40, rue Bichat, difficile d’imputer la cécité de Jeanne à une pathologie maternelle sans pièce médicale. Les établissements du secteur ne traitaient pas que l’infectieux : on y voyait de la chirurgie, des pathologies générales, parfois des lits de maternité satellites selon les périodes. Bref, plausible qu’on y ait croisé mère et enfant, mais pas de lien direct prouvable à ce stade.
Quant à Camille infirmière ensuite, le scénario “formation sur le tas” colle très bien à la pratique d’alors : apprentissage au lit du malade, recommandations d’un médecin, parfois un livret interne. Côté recherches, je tenterais recensement 1906, registres des garnis, tables décennales/mentions marginales, Bottin et archives hospitalières (AP-HP).
Petit clin d’œil déco pour imager le contexte d’intimité et de pudeur autour de ces parcours : on est parfois entre le rideau de douche coloré qui met un peu de chaleur dans des lieux froids (motifs vifs, tissu hydrofuge/anti-moisissure, anneaux inox, tringle noire mate) et le rideau de douche chat amusant qui dédramatise l’ordinaire par une touche ludique. L’un crée un backdrop protecteur, l’autre apporte un sourire — comme ces espaces semi-privés (chambres louées, arrière-salles) qui offraient à l’époque un voile de discrétion sans être des institutions officielles.
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