Enigme à Calais...

[BRUNELET]

Bonsoir aux lecteurs de ce message,
20/03/1793: Philippe LEBON comparait à la Mairie de Calais, accompagné de Marie Jeanne COMO, agée de 33 ans, épouse PICHON, pour déclarer que sa femme, Marie Anne DELY, a donné naissance la veille à une fille nommée Marie Jeanne. Jusqu'ici, rien d'étonnant. Mais le 11/07/1814, ladite Marie Jeanne LEBON épouse, au Havre, Jean Pierre Nicolas COLAR, en étant déclarée fille légitime de Philippe LEBON et... Marie Jeanne COMO, présents au mariage! A son décès au Havre le 07/08/1860, elle est à nouveau déclarée fille de Philippe LEBON et Marie Jeanne COMO. De plus, Marie Jeanne COMO signe le registre en 1793, mais ne sait pas écrire en 1814! Bizarre! Que s'est-il donc passé? D'un côté, on voit mal Marie Jeanne se présenter à la Mairie après un accouchement . Mais on voit aussi mal la même déclarer auson mariage de sa fille l'enfant de quelqu'un d'autre! Il ma manque hélas le décès de Philippe LEBON et je n'ai rien sur Marie Jeanne COMO à Calais. Qui pourra résoudre cette énigme? Merci d'avance à Sherlock.

[brunob]

Bonjour Mr Brunelet je ne saurai résoudre votre énigme mais j’ai quelque petite info sur
Lebon Philippe dont je ne puis vous en assurer la véracité
LEBON Philippe né en 1766 à Beauvais et décédé le 14 09 1832 à Calais
Fils de LEBON Philippe et de AUGET Anne Marie
Marié le 02 07 1787 à Saint Martin les Boulogne avec
DELYE Marie Anne Augustine née le 28 08 1766 à Audresselles et décédé le 22 12 1830 à Calais
Fille de DELYE Pierre et de DAUDRY Marie Anne
Dont un enfant
LEBON Jean Philippe Marie né le 14 04 1798 à Calais

[BRUNELET]

Bonjour Bruno,
Merci de ces informations.

[pdebreu]

Bonjour,

Je n'ai aucune autre information que celles livrées ici mais puisqu'on nous y invite...

Avant de conclure à des histoires de ménage à trois, de "don de bébé" d'une femme à une amie en mal d'enfant (un cas de "mère porteuse" avant l'heure) ou d'usurpation d'identité, je pense qu'il faudrait éliminer la possibilité d'une erreur d'un ou plusieurs officiers d'état-civil, en imaginant les scénarios expliquant le report de cette erreur sur d'autres actes :
* dans l'acte de mariage de la fille du couple est-il fait mention des pièces qu'elle a effectivement fournies ? idem pour son acte de décès ?
* trouve t'on quelque part les traces d'un divorce entre cette fois les deux parents (je pense en particulier aux actes de décès de l'un et de l'autre)
* les signataires des différents actes savent-ils lire (on ?

Une autre hypothèse possible à creuser : l'homonymie parfaite à la fois pour le père et la fille

En espérant avoir contribué efficacement à cette séance de "brain storming",
Cordialement

Pierre