Bonjour à toutes et tous, bonjour graffit
graffit a écrit :Pierre,vous confirmez tout à fait ce que j'ai dit.
... et c'est bien de votre idée que je suis parti ! Et aussi de celle de Christian, sur le caractère systématique du "biffage". Par ailleurs je reconnais bien volontiers que mon idée est peut-être farfelue
En fait ce qui me gêne :
- c'est qu'il est très rare de trouver des mots biffés ; c'est tout aussi rare de trouver des mentions de coûts (et la seule fois où je l'ai vu le montant était indiqué en marge, pas dans le texte lui-même) ; en revanche j'ai vu assez souvent (Aire sur la Lys à la même époque ; Pradelles ; Hazebrouck...) des mentions sur le type de service funèbre ("au son de deux grosses cloches", "service de première classe"...) et personne n'y a jamais trouvé rien à redire
- on est avant 1737, pour les minutes conservées dans la paroisse, les "remarques" formulées par l'évêque ou le bailliage se manifestent par des mentions indiquant en clair ce contrôle
- il y a pas mal d'erreurs dans les registres ; de détail certes, mais j'imagine difficilement que les employés du bailliage aient consulté et vérifié intégralement les registres
- même en supposant que le prêtre a une bonne pratique du latin, j'imagine mal une phrase "untel a été enterré après avoir reçu l'extrême onction
pour une somme de 30 deniers", je pense qu'il est plus plausible qu'il ait été indiqué la
classe d'obsèques.
En revanche je conçois que vers 1720 on soit très soucieux de respecter à la lettre les prescriptions du Concile de Trente, peut-être est-ce là le fond du problème
Cordialement
Pierre
PS Deux suggestions pour aller plus loin :
- regarder systématiquement les mentions biffées, peut-être quelqu'un arrivera à voir si ce sont toujours des lettres ou s'il y a parfois des chiffres (pour moi un montant ne peut être rédigé sans chiffres)
- à quel moment les mots ont été envoyés et par qui ? Je n'ai pas regardé dans le détail, mais ces registres sont ils les minutes ou les extraits envoyés au bailliage ?
Réponse complètement re-rédigée