Messagepar leonrobin » 18 août 2013 10:08
D'après les informations figurant dans les documents, il semble bien que le second mariage, qui a eu lieu à Lille, l'a été sur la base du seul acte de notoriété, en l'absence de tout document officiel d'état-civil délivré par la Belgique, pays d'origine du mariant.
C'est probablement là que pourrait se trouver l'explication de cette curieuse situation car l'acte de notoriété, par sa nature même, est le "maillon faible". Est-ce un cas isolé, ou peut-on penser qu'à cette époque un citoyen étranger pouvait, en France, "oublier" sa situation dans son pays d'origine pour y refaire sa vie ?
Autre hypothèse à ne pas négliger : si le juge ayant délivré l'acte de notoriété a pu être abusé sur la situation matrimoniale, il aurait tout aussi bien pu l'être sur l'identité même de la personne. Dans un roman, l'assassin du mari aurait pris la fuite pour, ensuite, prendre le nom de sa victime.
Il arrive que la généalogie nous ouvre, longtemps après, les portes d'un placard où dort un lourd secret de famille.
Léon Robin