même prénom pour père et fils?

[thibill]

bonjour,

Dans mes recherches d'actes de naissances paroissiaux 13/02/1768 (en latin) des BILLIET à Aalter, j'ai trouvé le baptème de Jacobus Franciscus, filius Jacobi Francisci Billiet.
Jacobi Francisci = Jacobus Franciscus. Est-ce de coutume dans les années 1760 que le premier fils porte le même prénom que le père? C'est troublant. Dailleurs, dans le listing récapitulatif ils indiquent Jacobus Francies comme prénom de baptême, encore plus troublant.

°Billiet Jacobus Franciscus parochieregister geboorteacte 13_02_1768.pdf

Billiet_geboorten parochieregisters AALTER lijst_01_1660 - 29_07_179601_1660 - 29_07_1796.pdf

Et arrive-t-il que le prêtre se trompe dans l'écriture du nom? Je ne rencontre nulle part la naissance du père Jacobus Franciscus BILLIET, mais bien un BILLET (1739) qui pourrait correspondre.

BILLET_01_1660 - 29_07_179601_1660 - 29_07_1796.pdf

déjà un grand merci d'avance pour les réponses,

Thierry Billiet

[† graffit]

Bonjour

Bienvenue sur Généachtimi!

Est-ce de coutume dans les années 1760 que le premier fils porte le même prénom que le père? C'est troublant.

C'est très fréquent c'est une coutume qui varie un peu selon les lieux et les familles!
On peut retrouver ainsi le même prénom sur plusieurs génèrations de père en fils

On trouve souvent aussi le prénom des parrain et marraine

Et arrive-t-il que le prêtre se trompe dans l'écriture du nom?

Il ne se trompe pas,il écrit phonétiquement!
Il n'y a donc pas d'orthographe pour les noms de famille,la façon d'écrire variant selon le scribe et selon ce qu'il a entendu!
Seuls ceux qui savaient lire pouvaient faire rectifier l'orthographe de leurs noms et ils sont peu nombreux en 1760.
L'orthographe des noms de famille ne sera définitvement fixé qu'au XIXe avec le livret de famille

[leonrobin]

Bonsoir,

C'est tellement fréquent que l'on peut presque l'ériger en règle jusq"au XVIIIème siècle, voire même le milieu du XIXème, au moins dans les campagnes. Le premier fils porte très souvent le prénom du père, si le père est l'aîné de sa fratrie/ Dans ce cas, c'est aussi celui du parrain puisque tout aussi fréquemment le parrain du premier fils est le grand père paternel.
La mortalité infantile étant élevée - un taux effrayant à nos yeux - on répétait autant que nécessaire; Quand l'aîné décédait après la naissance d'un cadet, c'est souvent le fils suivant qui recevait à nouveau le prénom du père ... ou de l'enfant décédé.
Cet usage, combiné avec le choix su grand père comme parrain, donne souvent des aînés cousins portant le mêle prénom.
Voilà qui ajoute un peu de piquant aux recherches généalogiques, mais qui permet aussi parfois a contrario de faire des hypothèses intéressantes pour combler un manque d'informations et aiguiller la recherche.