En ce qui me concerne, je ne mets pas l'orthographe au rang des principes majeurs, car j'ai observé qu'une personne sachant écrire n'écrit pas toujours le même patronyme de la même façon (c'est le cas des DUHOO/DUHÔ nés vers 1780 cités plus haut), j'ai même trouvé des cas où des écritures différentes coexistent dans le même acte. Je ne me focalise donc pas plus sur l'écriture du nom par la personne elle-même que par une personne quelconque. Toutefois c'est vrai que j'ai vu plusieurs fois un prêtre ou un officier d'état-civil "rectifier" l'écriture d'un patronyme, au vu de la signature d'un témoin, et utiliser sinon cette écriture "corrigée" du moins une variante identique phonétiquement dans les actes suivantsAntolouma a écrit :Je me pose souvent cette question : comment saisir ces noms dans votre arbre dès l'instant où ils changent dans le temps.
Personnellement, si mon ancètre savait écrire, je préfère conserver sa "manière" d'orthographier son nom.
Plutôt que l'écriture exacte je privilégie donc l'"efficacité" pour l'avenir : les principes qui me permettront de déterminer si une personne citée dans un acte fait partie des personnes que j'ai déjà notées dans ma base ou de proches parents. Si le prêtre d'une paroisse a l'habitude de toujours écrire PREVOST je retiendrai son écriture, s'il hésite entre PREVOST et PREVOT je choisirai une écriture "au hasard" (je procède de même pour mes relevés)
Pour une personne donnée je retiens donc toujours un patronyme et un seul, et aussi d'ailleurs le prénom d'usage sous lequel la personne apparait le plus souvent ; mais je m'efforce pour chaque de mettre en note la forme exacte du patronyme et le ou les prénoms utilisés (même si je l'avoue ce sont des principes fastidieux à appliquer pour l'intégralité des personnes citées dans un acte). Ces règles peuvent me conduire à retenir un patronyme différent pour un père et son fils
Cordialement
Pierre