Bonjour
Le bagne existe depuis 1748 après l'abolition des galères.
Il y en a eu à Toulon, Marseille, Lorient, Le Havre, Rochefort, Belle ile, Clairvaux, Fontrevraud.
Vidocq, condamné à Arras, Lille et Douai, s'est évadé des bagnes de Toulon et Brest à la même époque que votre Mathieu.
Pas de chance, Mathieu a été déporté en métropole, il aurait été plus simple pour vous de le retrouver s'il était allé outremer, mais, s'il y a eu quelques déportations en Guyane ou Ile maurice pendant la révolution, ces bagnes n'ont réellement fonctionné qu'à partir de la seconde moitié du XIXeme siècle.
Tout cela pour vous dire que c'est un gros problème en métropole.
Je vous ai fait un copier-coller d'une réponse trouvée dans geneanet:
Existe-t-il un site où lon peut retrouver la liste des noms et dates des bagnards qui ont séjourné en Guyane du 19ème siècle jusquen 1953 ?
Non, il nexiste pas pas encore de site ou retrouver la liste de tous les bagnards. Cependant une recherche dans les archives des bagnes est lune des plus faciles en France, pour une raison simple : afin de prévenir les évasions ou les désertions, les institutions de type militaires et policières produisent des archives extrêmement précises et les fichiers qui vont avec.
Cest à Aix en Provence, au Centre des Archives Nationales section Outre Mer, quest conservée la majeure partie des 100.000 dossiers de bagnards envoyés en Guyane et en Nouvelle Calédonie ; quelques compléments se trouvent aux Archives de St Martin de Ré, Rochefort, Toulon, Brest et au Shat à Vincennes (Communards).
Un fichier alphabétique recense les hommes -et les 2000 femmes- envoyés au bagne. Il vous suffit décrire au CAOM, Centre des Archives Nationales section Outre Mer, 29 chemin du Moulin Detesta, 13090 Aix en Provence, en indiquant le nom et les prénoms de la personne cherchée dans les bagnes. Il vous sera répondu avec les cotes exactes du registre matricule et du dossier. A vous ensuite de trouver quelquun sur place pour photographier les documents.
Les registres matricules indiquent la date du transport, le nom du bateau, le motif de la déportation, la date et le lieu du jugement dans une ville de France (et dAlgérie- française à lépoque). A partir de ces informations, vous pouvez vous rendre aux Archives départementales du lieu du jugement et consulter son dossier dans la série U. Les dossiers complémentaires au registre matricule, également conservés au CAOM à Aix en Provence, détaillent lévolution de la vie du prisonnier, les causes, la vie au quotidien, travail, prison, petits vols, courriers de famille, demandes diverses, bref la vie du condamné.
Linventaire de référence reste (pour linstant) celui de Sylvie Clair, Odile Krakovitch et Jean Prêcheux : établissements pénitentiaires coloniaux, 1792-1952, série Colonies H, publié par les Archives nationales en 1990.
Les archives sont classées en fonction du devenir des détenus : libérés, évadés ou décédés ; ou des raisons de leur déportation : Communards, opposants à Napoléon III, autres délits ; et par périodes. Le classement est complexe mais le fichier central permet de retrouver son homme.
Si la liste complète des bagnards nest pas encore en ligne, il existe néanmoins quelques sites, entres autres, par exemple :
http://gmarchal.free.fr/Le%20Bagne%20de ... Guyane.htm
http://www.bagne-guyane.com/
Pour la CSGHF,
Olivier BRIZARD généalogiste à Grenoble,
Alain CHAPELLIER généalogiste dans les Ardennes,
et Chantal COSNAY généalogiste à Aix en Provence
Généalogiste dans le Lyonnais (69)
Pour vous, le tribunal criminel était Saint Omer, les archives judiciaires seront consultables à Dainville.
Et oui, la bigamie est toujours réprimée, elle consiste à être marié et se remarier sans penser à divorcer de sa première moitié.....
Bonne chance, c'est un cauchemar...
Cordialement
thierry
La tradition, c'est nourrir la flamme, pas vénérer les cendres... G. Mahler