Oui mais il aurait pu rédiger son acte de la façon suivanteAF Tassin a écrit : Ce n'est pas du mauvais esprit, c'est indispensable : cette erreur de sexe empêcherait le mariage. Si le maire avait marié deux hommes (officiellement), il aurait commis une faute grave.
- devant moi sont comparus d'une part... d'autre part...
- Mlle X fille légitime de ... et ..., né le ... selon l'acte reçu le ... de Monsieur le maire de ...
tout en passant sous silence le fait que dans l'acte il était écrit "fils" et non "fille"
En revanche, à supposer que lors de la dépose des registres au tribunal l'année précédente le maire ait "subi" des reproches du greffier, ou qu'il ait eu un contentieux avec la famille de l'un des contractants, j'imagine assez volontiers que le maire ait pu volontairement cherché à ennuyer l'un ou l'autre. L'autre possibilité étant bien sûr qu'il ai jugé ne pas pouvoir prendre la "responsabilité" d'une telle interprétation
A mon avis cette mention était loin d'être anodine, elle impliquait que les mariés auraient à payer les frais des rectifications ! J'ai dans ma famille un "oncle" qui demandait que le nom porté sur l'acte de baptême (BLONDE) soit rectifié en DEBLONDE ; le jugement indiquait que DEBLONDE était le "vrai" patronyme mais j'ai compris le requérant avait à "régler les dépens" de certaines rectifications demandées : jugement retranscrit dans le registre de Staple (acte 14 de 1811, vues 806 à 808/1299) http://www.archivesdepartementales.cg59 ... mg_num=806AF Tassin a écrit :Ce sont parfois les mariés qui font du mauvais esprit : j'ai vu un acte de mariage qui tenait sur plusieurs pages, parce qu'il avait fallu reconnaître une petite erreur sur le troisième ou le quatrième prénom des mariés, de leurs parents et de leurs grands-parents. Et le maire avait bien écrit que c'étaient les mariés qui réclamaient les corrections !
Cordialement
Pierre