Marchand de chiffons ???.

[mfranq]

Bonjour,
Merci de vos réponses
Mon grand oncle était marchand de chiffons et marchand de vieux métaux.
Vers la fin de sa vie, il avait amassé une belle petite fortune.
Il faisait aussi des peaux de lapins.
Mais aujourd'hui en 2013, je ne sais pas si ce métier porte toujours le même nom de "marchand de chiffons" ou si ça porte un autre nom.

[† lecleiremichel]

Bjr tertous,

en 2013, je ne sais pas si ce métier porte toujours le même nom de "marchand de chiffons" ou si ça porte un autre nom

Peut-être que ça existe encore dans certains coins mais plus par ici en tout cas. Le "marchand de loques" est devenu une société du genre "Triselec" et ils nous ont donné des poubelles bleues, des marrons, des vertes, etc.... en fonction de ce qu'on a à jeter. Et pour les gros volumes, "l'carette à quien" est devenue le camion-benne du ramassage des encombrants.
Autre temps, autres moeurs.
Bonne journée. Michel

[mfranq]

Merci de vos réponse.
Beaucoup monde fouille ces encombrants avant que ceux-ci soient rammassés par les services de voiries.
Il m'arrive parfois de les fouiller aussi.
Quand je trouve des bon trucs, je les revend dans les vides-greniers ou par internet.
Bonne soirée à tous

[vf57]

Bonjour à tous ,
Les chiffonniers avaient un client particulier pour les vieux chiffons, voir la définition suivante:
Papier:composition faite de pâte de chiffons détrempés...
(Nouveau dictionnaire de la Langue Française BESCHERELLE Ainé - J.A.PONS, deuxième édition 1865).
Aujourd'hui, les fibres synthétiques ne le permettent plus donc ce sont les arbres qui s'y collent...et le papier est de moins bonne qualité...

à plus...

[leonrobin]

Bonjour à ter tous,

A ces petits métiers, il faudrait ajouter le taupier, familier à ceux de ma génération ayant vécu dans les régions d'herbages (la Thiérache dans mon enfance).

Celui que j'ai connu cumulait avec le ramassage des peaux de lapin. Le taupier avait une double activité : piégeage et récupération des peaux. Il passait dans les villages pour proposer ses services. Il plaçait ses pièges dans les galeries de taupes aux endroits stratégiques qu'il savait identifier, puis repassait un ou deux jours plus tard pour les relever et dépouiller les peaux. Il achetait aussi les peaux à ceux qui piégeaient eux-mêmes dans leur pré ou leur jardin. La fourrure de taupe est très douce et épaisse, elle était assez recherchée jusqu'à la fin des années 50 où on l'utilisait en décoration sur des vêtements. Je crois bien que l'on en faisait aussi vestes et manteaux, une sorte de succédané du vison.

Je crois bien que le taupier se payait avec les peaux qu'il récupérait, mais peut-être lui payait-on un complément. Si quelqu'un a des informations à ce sujet, cela intéresserait certainement ceux qui sont nés après la disparition de ce petit métier. Celui dont je me souviens exerçait dans la région de Saint Michel en Thiérache jusque vers 1958. Il s'était modernisé par rapport à l'carette à quiens, car il faisait sa tournée avec une déjà antique camionnette 5CV Citroën (dérivée du fameux "Trèfle".

[† lecleiremichel]

Bsr tertous,

A ces petits métiers, il faudrait ajouter le taupier

Oui Léon tu as tout à fait raison, le taupier était aussi un élément indispensable de ces "vieux métiers" disparus depuis.
Attention quand même, si Brigite Bardot lit ces lignes, elle pourrait nous intenter un procés....... Après son chat perdu (à 600€ la récompense, ça ne vaut pas le jus) et les éléphants malades, elle est prête à tout pour faire parler d'elle.
Amitiés. Michel