Bonsoir
patdau a écrit :pour des termes anciens, ou inconnus et inusités de nos jours, je vous conseillerais le site :
http://micmap.org/dicfro/search
Le charinier y est inconnu, mais le Charin ou carin et charrin, le sont.
Il y a aussi le site du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales :
http://www.cnrtl.fr/definition/ qui a l'avantage de permettre la recherche simultanée d'un terme dans l'ensemble des sources
Dans le bandeau sélectionner "Portail lexical" puis "Lexicographie" ; voir aussi la liste des sources prises en compte sous "Corpus", "Lexiques" et "Dictionnaires"
"Charinier" n'y est pas, par contre on trouve "charretier" et "charreton" qui sont absents du dictionnaire "Godefroy"
Maintenan,t si on compare avec les mots "charette" et "charretier", on peut supposer que le "charinier" est celui qui conduit un "charin", et que par conséquent c'est un synonyme
graffit a écrit :Peut-être une réponse sur le site de Quiévy qui décrit le travail des tisserands de Quiévy
Intéressant cet article. La fabrication des métiers à tisser nécessite effectivement des artisans spécifiques :
Les autres professions, relevées sur les registres détat-civil de cette époque, se répartissaient entre: censier (fermier), valet de charrue, berger, meunier, gorlier (bourrelier), menuisier, maçon, cordonnier, maréchal-ferrant, rosier (rôtier, cest-à-dire fabricant de rôts qui étaient des lamelles en bois ou en métal constituant les peignes des métiers à tisser), tonnelier, couvreur de paille, garçon-brasseur, fileur de tabac, journalier, marchand de toilettes (produits tissés), maître décole, fileuse, ménétrier, (joueur de violon), tailleur.
Mais le transfert de la matière première en nécessite-t-elle un ?
Près de 80 à 85 % de la main-doeuvre locale était occupée à cette tâche qui nécessitait de nombreuses opérations préalables: le filage, le bobinage, le canetage, lourdissage, parfois lencollage, le tout aboutissant au tissage proprement dit.
A cette époque(XVIIIème siècle), les ouvriers tisseurs partaient le samedi soir, à pied, au "PAYS DARTOIS" comme ils disaient, parcourant une quarantaine de kilomètres afin dacheter de la matière aux fileurs artésiens.
On peut peut-être faire un parallèle avec les "bons" bouchers, j'ai souvent entendu dire que ceux-ci étaient ceux qui allaient choisir eux-même leurs bêtes
BHGary a écrit :Il s'agit bien du métier de charinier, comme indiqué dans l'acte de baptême de l'enfant né en 1772 page 814
Oui, le vicaire utilise à nouveau le terme mais c'est toujours le même couple (acte en haut à gauche) :
http://www.archivesdepartementales.leno ... mg_num=814
Bonne soirée. Amitiés
Pierre