Bonsoir à tou(te)s ..
Quand j'étais gamin une voisine âgée m'a dit que, quand elle-même était petite, vers 1900, un épicier ambulant passait dans le quartier. Beaucoup lui achetaient à crédit, à la semaine. Il savait juste un peu compter mais ne savait ni lire ni écrire.Pour tenir ses comptes il utilisait des baguettes d'une trentaine de centimètres, une par cliente, et y taillait des encoches différentes selon les achats effectués. En fin de semaine il récapitulait pour faire payer les clientes. Ma voisine affirmait qu'il ne se trompait jamais. Ils appelaient ça acheter à la taillette (acater à l'taillette).
Nous habitions au Fbg Ste Catherine à Valenciennes et je suis curieux de savoir si c'était particulier à ce commerçant, donc limité à ce quartier ou si celà se faisait ailleurs car il y avait quand même pas mal de petits commerçants illétrés à l'époque, j'en ai parmi mes ancêtres, et il fallait qu'ils fassent cependant quelques comptes...et je n'ai jamais entendu cette expression ailleurs.
Ca rejoint un peu le système des amérindiens qui eux utilisaient des cordons auxquels ils faisaient des noeuds.
Bonsoir amical.
Francis.
Acater à l'taillette..
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Re: Acater à l'taillette..
Bonjour,
Taillette ou Taïette, c'était aussi le nom du jeton que le Mineur donnait au lampiste pour recevoir sa lampe avant de descendre au "fond". Il s'agissait d'une rondelle métallique trouée et gravée d'un numéro.
Taillette ou Taïette, c'était aussi le nom du jeton que le Mineur donnait au lampiste pour recevoir sa lampe avant de descendre au "fond". Il s'agissait d'une rondelle métallique trouée et gravée d'un numéro.
Bien Cordialement,
Jean SALIN
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Jean SALIN
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