Bonjour,
Lors de mes recherches, je me suis aperçu que beaucoup de femme de ma famille étaient fille-mére.
Par exemple :
Une tante : Marie Philomène en 1866 !
Ses deux nièces ! : Hermance Louise en 1883, 1884 et 1890 ! et Louise Marie en 1885
Leur frère : Jules paul en 1880 !
Rosine en 1873 et 1875 !
La plupart de ces enfants sont morts dans l'année. J'ai toujours cru pour ma part qu'être fille-mère était une honte absolue.
Je me renseigne actuellement mais peu de chose sont écrites sur Internet.
Si quelqu'un peut m'expliquer ou me donner des détails sur le fait d'être fille-mère, ce serait super !
Une dernière chose, si une femme accouche sans père que la sage femme reconnait l'enfant en mairie, cette jeune fille peut l'abandonner l'enfant ?
Merci infiniment pour toutes vos réponses
Fille mère du millieu du XIX au début du XX siécles [Résolu]
-
- Messages : 95
- Enregistré le : 03 févr. 2011 13:22
-
- Super VIP
- Messages : 10517
- Enregistré le : 25 juin 2008 09:51
Re: Fille mère du millieu du XIX au début du XX siécles
BonjourVanWaCaroline a écrit :Leur frère : Jules paul en 1880 !
Un transsexuel déja

amicalement
http://harreville.kazeo.com/PETITES-HIS ... 72985.html
Cordialement
Jean HERENT
Tout ce que tu peux faire dans la vie, cest être toi-même. Certains t'aimerons pour qui tu es. La plupart t'aimeront pour les services que tu peux leur rendre, d'autres ne t'aimeront pas.
Jean HERENT
Tout ce que tu peux faire dans la vie, cest être toi-même. Certains t'aimerons pour qui tu es. La plupart t'aimeront pour les services que tu peux leur rendre, d'autres ne t'aimeront pas.
-
- Messages : 827
- Enregistré le : 03 avr. 2007 10:38
Re: Fille mère du millieu du XIX au début du XX siécles
Bonjour,
A cette époque il n'etait pas rare que les enfants sient reconnus au mariage de leurs parents.
Le service militaire etait de 5 ans et à chaque permission !!
Pour ma part a son mariage mon AGP a reconnu 3 enfants.
Amicalement
JCD
A cette époque il n'etait pas rare que les enfants sient reconnus au mariage de leurs parents.
Le service militaire etait de 5 ans et à chaque permission !!
Pour ma part a son mariage mon AGP a reconnu 3 enfants.
Amicalement
JCD
-
- VIP
- Messages : 9272
- Enregistré le : 11 oct. 2007 14:04
Re: Fille mère du millieu du XIX au début du XX siécles
Bonjour,
Au XIXe siècle, les jeunes gens ne pouvaient pas se marier sans le consentement de leurs parents. Ils attendaient donc d'être majeurs au sens du mariage (25 ans ?), et reconnaissaient parfois plusieurs enfants.
C'est encore le cas maintenant : on a parlé récemment de parents (français d'origine chinoise, je crois) qui s'opposaient au mariage de leurs enfants majeurs (18 ans). Le Tribunal a donné raison aux jeunes.
Il n'y avait pas non plus de divorce : la deuxième épouse n'était pas officielle, et était considérée comme fille-mère, même si elle vivait avec le père de ses enfants. Etant encore marié, il ne pouvait pas reconnaître les enfants d'une autre femme.
Cordialement,
Annie-Françoise
Au XIXe siècle, les jeunes gens ne pouvaient pas se marier sans le consentement de leurs parents. Ils attendaient donc d'être majeurs au sens du mariage (25 ans ?), et reconnaissaient parfois plusieurs enfants.
C'est encore le cas maintenant : on a parlé récemment de parents (français d'origine chinoise, je crois) qui s'opposaient au mariage de leurs enfants majeurs (18 ans). Le Tribunal a donné raison aux jeunes.
Il n'y avait pas non plus de divorce : la deuxième épouse n'était pas officielle, et était considérée comme fille-mère, même si elle vivait avec le père de ses enfants. Etant encore marié, il ne pouvait pas reconnaître les enfants d'une autre femme.
La sage-femme ne reconnaît pas l'enfant, elle le déclare à la mairie comme témoin de la naissance ? Ou elle le reconnaît en faisant croire que c'est le sien ? Vous devriez donner plus de détails, c'est difficile de vous répondre.VanWaCaroline a écrit :si une femme accouche sans père que la sage femme reconnait l'enfant en mairie, cette jeune fille peut l'abandonner l'enfant ?
Cordialement,
Annie-Françoise
-
- Messages : 95
- Enregistré le : 03 févr. 2011 13:22
Re: Fille mère du millieu du XIX au début du XX siécles
Je me suis mal exprimée, Jules Paul à lui aussi eu un enfant illégitime mais qu'il a reconnu.
Quand à la sage femme, elle déclare juste l'enfant à la mairie.
Quand à la sage femme, elle déclare juste l'enfant à la mairie.
-
- Messages : 821
- Enregistré le : 03 nov. 2010 19:04
Re: Fille mère du millieu du XIX au début du XX siécles
Bonsoir à toutes et tous,
Au cours de mes recherches, j'ai remarqué qu'il est courant, pour la sage-femme, de faire "avouer" à la mère le nom du père d'un enfant illégitime durant l'accouchement: le prêtre l'indique dans l'acte (courant en Mayenne); j'ai déjà eu aussi le cas d'enfant illégitime reconnu par le père (marié à une autre femme dans la même paroisse...; vu en Ardèche: la femme légitime est marraine d'un enfant dans l'acte qui précède celui du baptême du fils de son mari avec une jeunette...mais comme il est "Seigneur", le curé est très indulgent: il ne mentionne même pas le terme "illégitime"...).
Je crois qu'il n'y a pas de règle mais j'ai aussi constaté plus de naissances illégitimes, dans certaines paroisses, pendant la présence de régiments...


[-X pas forcément:AF Tassin a écrit :Il n'y avait pas non plus de divorce : la deuxième épouse n'était pas officielle, et était considérée comme fille-mère, même si elle vivait avec le père de ses enfants. Etant encore marié, il ne pouvait pas reconnaître les enfants d'une autre femme.
Au cours de mes recherches, j'ai remarqué qu'il est courant, pour la sage-femme, de faire "avouer" à la mère le nom du père d'un enfant illégitime durant l'accouchement: le prêtre l'indique dans l'acte (courant en Mayenne); j'ai déjà eu aussi le cas d'enfant illégitime reconnu par le père (marié à une autre femme dans la même paroisse...; vu en Ardèche: la femme légitime est marraine d'un enfant dans l'acte qui précède celui du baptême du fils de son mari avec une jeunette...mais comme il est "Seigneur", le curé est très indulgent: il ne mentionne même pas le terme "illégitime"...).
Je crois qu'il n'y a pas de règle mais j'ai aussi constaté plus de naissances illégitimes, dans certaines paroisses, pendant la présence de régiments...

Amicalement.
Vincent.
____________________________________________________________________________________________
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
(Blaise Pascal).
Vincent.
____________________________________________________________________________________________
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
(Blaise Pascal).
-
- Messages : 360
- Enregistré le : 26 déc. 2008 13:23
Re: Fille mère du millieu du XIX au début du XX siécles
Bonjour tout le monde.
Je crois qu'il s'agit là d'une question d'époque, et peut etre de lieu .
Mon arrière grand mère a accouché d'une fille (ma grand-mère donc) un mois après son mariage, sa seconde fille a fait la même chose 30 ans plus tard, je n'ai jamais entendu dire que ni l'une ni l'autre ait eu à en souffrir. Ce qui était fait ne pouvait se défaire, alors ...
Dans les années 40, ma belle mère s'est trouvée dans la même situation,(mais pas dans la même région) elle a subi l'enfer, désignée du doigt comme femme de mauvaise vie, rejetée par sa famille, même après s'être mariée avec le père de l'enfant. Il a fallu beaucoup de temps pour faire passer l'offense d'une grossesse prématurée.
Plus près de nous, une collègue de travail dans les années 70 m'a dit avoir eu beaucoup de chance, ses parents avaient bien pris la chose, et l'avaient gardée, elle et l'enfant, alors même que le père l'avait abandonnée. Mais cela uniquement parce qu'elle n'avait pas de moyen de subsistance suffisants, et à condition toutefois qu'elle se montre discrète.
Et à l'heure actuelle, tout le monde s'en fiche...
Combien de jeunes filles vivent en couple, et ont un ou plusieurs enfants, sans être mariées, et personne n'y attache la moindre importance, ni famille, ni voisins, ni amis, ni employeur (enfin en principe). Le curé, peut-être, et encore ...
D'ailleurs, en parlant de curé, c'était peut être lui qui détenait la clé de tout cela, la religion tenait auparavant une place plus importante . Et les curés n'aiment pas les filles mères. Il s'agissait donc de "réparer" le plus rapidement possible. Mais certaines n'ont jamais avoué, et le mystère sur la paternité de l'enfant est resté entier . J'en ai plusieurs cas dans ma généalogie.
A moins qu'un détail physique ne révèle le pot au rose. J'ai ainsi eu vent d'un enfant né avec des cheveux d'un roux flamboyant, dans un village où le seul roux connu n'avait fait que passer...
Les époques changent, les comportements aussi ..
Je vous souhaite à tous une bonne journée, malgré un temps bien maussade.
Françoise.
Je crois qu'il s'agit là d'une question d'époque, et peut etre de lieu .
Mon arrière grand mère a accouché d'une fille (ma grand-mère donc) un mois après son mariage, sa seconde fille a fait la même chose 30 ans plus tard, je n'ai jamais entendu dire que ni l'une ni l'autre ait eu à en souffrir. Ce qui était fait ne pouvait se défaire, alors ...
Dans les années 40, ma belle mère s'est trouvée dans la même situation,(mais pas dans la même région) elle a subi l'enfer, désignée du doigt comme femme de mauvaise vie, rejetée par sa famille, même après s'être mariée avec le père de l'enfant. Il a fallu beaucoup de temps pour faire passer l'offense d'une grossesse prématurée.
Plus près de nous, une collègue de travail dans les années 70 m'a dit avoir eu beaucoup de chance, ses parents avaient bien pris la chose, et l'avaient gardée, elle et l'enfant, alors même que le père l'avait abandonnée. Mais cela uniquement parce qu'elle n'avait pas de moyen de subsistance suffisants, et à condition toutefois qu'elle se montre discrète.
Et à l'heure actuelle, tout le monde s'en fiche...
Combien de jeunes filles vivent en couple, et ont un ou plusieurs enfants, sans être mariées, et personne n'y attache la moindre importance, ni famille, ni voisins, ni amis, ni employeur (enfin en principe). Le curé, peut-être, et encore ...
D'ailleurs, en parlant de curé, c'était peut être lui qui détenait la clé de tout cela, la religion tenait auparavant une place plus importante . Et les curés n'aiment pas les filles mères. Il s'agissait donc de "réparer" le plus rapidement possible. Mais certaines n'ont jamais avoué, et le mystère sur la paternité de l'enfant est resté entier . J'en ai plusieurs cas dans ma généalogie.
A moins qu'un détail physique ne révèle le pot au rose. J'ai ainsi eu vent d'un enfant né avec des cheveux d'un roux flamboyant, dans un village où le seul roux connu n'avait fait que passer...
Les époques changent, les comportements aussi ..
Je vous souhaite à tous une bonne journée, malgré un temps bien maussade.
Françoise.
-
- Messages : 247
- Enregistré le : 26 févr. 2008 13:21
Re: Fille mère du millieu du XIX au début du XX siécles
Bonjour,
Pour avoir un aperçu de ce que pouvait endurer une jeune fille enceinte sans fiancé, il n'y a qu'à écouter la magnifique chanson de géard berliner : Louise
dans mes ancêtres, la mère de mon arr gd père était fille mère, son petit fils ne l'a su qu'adulte quand il a du refaire sa carte d'identité... c'était un secret de famille car une honte terrible à l'époque.
Maryanne
Pour avoir un aperçu de ce que pouvait endurer une jeune fille enceinte sans fiancé, il n'y a qu'à écouter la magnifique chanson de géard berliner : Louise
dans mes ancêtres, la mère de mon arr gd père était fille mère, son petit fils ne l'a su qu'adulte quand il a du refaire sa carte d'identité... c'était un secret de famille car une honte terrible à l'époque.
Maryanne
-
- Messages : 145
- Enregistré le : 14 avr. 2008 06:24
Re: Fille mère du millieu du XIX au début du XX siécles
Bonjour,
Des guerres napoléonnienns jusqu'entre les grandes guerres, le service militaire était très long (jusqu'à parfois 7 ans, voir http://fr.groups.yahoo.com/group/ARCHIMILI/ ) et démarrait avec le mariage du jeune homme ... mais un premier subterfuge permettait déjà aux riches de se faire exempter (présenter quelqu'un qu'on avait payé à prendre très officiellement sa place).
Pour les autres, pas d'alternative sinon qu'avoir des enfants sans se marier pendant plusieurs années et après un certain nombre les reconnaître tous d'un bloc ; l'homme était alors soutien de famille et exempté d'office ... Des accidents arrivaient, un homme pouvait décéder entre-temps et les enfants restaient enregistrés sous le nom de la mère ... cela explique le formidable taux d'enfants légitimés ultérieurement dans certains villages et pas dans d'autres ...
Ce ne veut donc nullement dire que ces dames étaient frivoles ou de vilaines moeurs.
Autre curiosité :
- il y a eu aussi des dames d'un âge bien plus mûr qui furent mariées à de jeunes hommes qui auraient pu être cadets à leurs fils voire même petits-fils ; c'est plus rare mais a existé dans des communes où il n'y avait plus assez d'hommes valides pour les travaux (généralement des champs) ... je n'ai pas la période en tête et pense qu'il doit s'agir de la fin de 14-18.
amicalement,
Des guerres napoléonnienns jusqu'entre les grandes guerres, le service militaire était très long (jusqu'à parfois 7 ans, voir http://fr.groups.yahoo.com/group/ARCHIMILI/ ) et démarrait avec le mariage du jeune homme ... mais un premier subterfuge permettait déjà aux riches de se faire exempter (présenter quelqu'un qu'on avait payé à prendre très officiellement sa place).
Pour les autres, pas d'alternative sinon qu'avoir des enfants sans se marier pendant plusieurs années et après un certain nombre les reconnaître tous d'un bloc ; l'homme était alors soutien de famille et exempté d'office ... Des accidents arrivaient, un homme pouvait décéder entre-temps et les enfants restaient enregistrés sous le nom de la mère ... cela explique le formidable taux d'enfants légitimés ultérieurement dans certains villages et pas dans d'autres ...
Ce ne veut donc nullement dire que ces dames étaient frivoles ou de vilaines moeurs.
Autre curiosité :
- il y a eu aussi des dames d'un âge bien plus mûr qui furent mariées à de jeunes hommes qui auraient pu être cadets à leurs fils voire même petits-fils ; c'est plus rare mais a existé dans des communes où il n'y avait plus assez d'hommes valides pour les travaux (généralement des champs) ... je n'ai pas la période en tête et pense qu'il doit s'agir de la fin de 14-18.
amicalement,
AGdH Pyrénées Orientales [color=#000000][i]de_haynin_ou_de_hennin@yahoo.fr[/i][/color]
[color=#000000]http://fr.groups.yahoo.com/group/2n1_000_homonymes/links[/color]
Généalogies desc de Haynin Hainin ou Hennin + site homonyme de Hénin-Liétard de Hennin Dhennin Dhénin Denain
[color=#000000]http://fr.groups.yahoo.com/group/2n1_000_homonymes/links[/color]
Généalogies desc de Haynin Hainin ou Hennin + site homonyme de Hénin-Liétard de Hennin Dhennin Dhénin Denain
-
- Messages : 117
- Enregistré le : 20 févr. 2010 10:42
Re: Fille mère du millieu du XIX au début du XX siécles
Bonjour
Ma grand-mère a eu 2 enfants avant de se marier. Ses parents étant opposés au mariage elle a dû attendre 21 ans pour pouvoir le faire en 1919...
Amicalement
Ma grand-mère a eu 2 enfants avant de se marier. Ses parents étant opposés au mariage elle a dû attendre 21 ans pour pouvoir le faire en 1919...
Amicalement
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 1 invité