Huissier porte-masse et Me de pension ?

[braeckman]

mariage Dupont Watteau 1782 Lille.pdf

Bonjour à tous,

Sur cet acte de mariage Dupont x Watteau du 18 juin 1782, paroisse St Pierre à Lille,( LILLE (ST PIERRE) / Baptême-Mariage-Sépulture (BMS) [1782-1791]) j'ai quelques soucis avec les métiers des témoins :

témoins mariage :
Louis Joseph Watteau, père de la contractante
Antoine François Joseph Leclercq, huissier porte-masse du chapitre, ami du contractant
Pierre Antoine Joseph Watteau, frère de la contractante
domiciliés en cette paroisse
Charles Joseph Capron, négociant [et du ?] magistrat de cette ville, domicilié en la paroisse de St Etienne
François Louis Joseph Behague (Behagne ?) [Me de pension ?], ami de la contractante, domicilié en la paroisse de St Etienne.

Quelqu'un a-t-il une idée.

Merci
Annie Braeckman-Diebold

[jobris]

Bonjour Annie,
Pour porte masse, voir une définition ici: http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... _2_12_2002
Page 722

[braeckman]

Merci Joël,

Je n'avais pas trouvé la définition exacte. Apparemment c'était suffisamment honorifique pour être cité sur un acte de mariage.
merci encore.

Cordialement.
Annie

[jpbilliau]

bonjour
Dans le site du centre de recherche lexical on trouve : "Maître, maîtresse de pension. Celui, celle qui tient une pension, en particulier une maison d'éducation. Le maître et la maîtresse de pension chez lesquels je mange (Michelet,Journal,1828, p. 709)"
Reste à trouver la pension...
bonne journée
JP Billiau

[braeckman]

Merci JP

Je n'avais pas pensé à ce sens pour "pension", je n'étais même pas sûre de bien lire le mot.
Merci pour cette définition.

Cordialement
Annie

[Reva]

Bonsoir Annie,

Le terme 'porte masse' a attiré mon attention : je l'avais rencontré associé à la fonction de sergent dans les années 1737. Je vous livre donc ma petite pierre extraite de Michel AUBOUIN, Arnaud TEYSSIER, Jean TULARD, Histoire et dictionnaire de la police du Moyen âge à nos jours, Robert Laffont, collection Bouquins, 2005, p. 76 :
"De façon générale, les sergents royaux doivent être investis de la charge qu’ils exercent par le juge au sein du bailliage, avec interdiction d’exploiter au-dehors des limites de la circonscription, sous peine d’excès. Ils sont donc nommés par le bailli qui leur accorde une lettre de sergenterie et ils portent le bâton aux armes du roi, fleurdelysé, signe qu’ils exercent le pouvoir en son nom et qu’ils sont en sa sauvegarde. On peut alors les appeler « sergents à verge » ou « sergents à masse », du nom de la masse d’argent aux armes de France qui garantit le caractère officiel de leur pouvoir. Nul ne peut donc les attaquer sans léser du même coup la majesté royale."

Cordialement,

Reva.