Bonjour à tous,
Décès de Jacques DE HAENE à Hondschoote le 25 février 1756 déclaré le 27
Baptême-Mariage-Sépulture (BMS) 1747-1766
Vues 474 et 475
Le curé précise que le défunt ne sappelait pas DE HAENE mais LE COCQ.
Son père était originaire de Wervicq. Jacques était donc wallon. Il et venu tout jeune à Rexpoëde. On lui a dit que LE COCQ signifiait DE HAENE en langue flamande.
Jacques a pris le nom de DE HAENE à son mariage et a donné ce nom à ses enfants.
Le curé écrit que sil fallait faire un arbre généalogique de cette famille, il faudrait chercher le père de ce défunt à Wervicq sous le nom de LE COCQ.
Il pense également à la postérité du défunt.
Mon résumé un peu maladroit de lacte.
Danièle
Un curé soucieux de généalogie
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Un curé soucieux de généalogie
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Re: Un curé soucieux de généalogie
Bsr Danièle et tertous,
La traduction d'un patronyme dans une autre langue dans les régions frontalières/linguistiques est une chose courante que bcp ignorent ou ils n'y pensent pas. Ils passent alors à côté de bien des solutions. C'est arrivé souvent chez nous entre le flamand et le français mais aussi et encore + souvent, je pense en Alsace-Lorraine entre le français et l'allemand où après 3 ou 4 générations (traductions successives dans les 2 sens et les erreurs commises) la meilleure des mères poule a eu du mal à retrouver les siens.
En tout cas, bonne idée ce post.
Bonne soirée.
Michel
Je pense que la ou les personnes qui ont cette généalogie des DEHAENE/LECOCQ dans leurs recherches peuvent remercier ce curé et lui allumer un cierge.dporeye a écrit :Il pense également à la postérité du défunt.
La traduction d'un patronyme dans une autre langue dans les régions frontalières/linguistiques est une chose courante que bcp ignorent ou ils n'y pensent pas. Ils passent alors à côté de bien des solutions. C'est arrivé souvent chez nous entre le flamand et le français mais aussi et encore + souvent, je pense en Alsace-Lorraine entre le français et l'allemand où après 3 ou 4 générations (traductions successives dans les 2 sens et les erreurs commises) la meilleure des mères poule a eu du mal à retrouver les siens.
En tout cas, bonne idée ce post.
Bonne soirée.

[color=#0000FF]On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui ! (Pierre Desproges)[/color]
[b][color=#8000BF]Je ne discute pas avec les cons, ça pourrait les instruire[/color][/b]
[color=#FF0000]Eteignez la télé et allumez votre conscience[/color]
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Re: Un curé soucieux de généalogie
Bonjour Michel et bonjour à tous,
Voici un autre exemple de changement de patronyme, mais du fait du curé, cette fois.
Un de mes amis qui effectuait des recherches concernant des familles DUBOIS dans des communes aux alentours de Lille ne trouve plus aucune trace de DUBOIS nulle part !
Et son copain à côté de lui, dit : cherche DA SILVA !!
Le curé avait traduit DUBOIS en latin ce qui donne DA SILVA !!
Danièle
Voici un autre exemple de changement de patronyme, mais du fait du curé, cette fois.
Un de mes amis qui effectuait des recherches concernant des familles DUBOIS dans des communes aux alentours de Lille ne trouve plus aucune trace de DUBOIS nulle part !
Et son copain à côté de lui, dit : cherche DA SILVA !!
Le curé avait traduit DUBOIS en latin ce qui donne DA SILVA !!
Danièle
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Re: Un curé soucieux de généalogie
Bonjour à ter tous,
Il faut dire qu'entre la fin du 17è et le milieu du 18è siècle les curés de la région ont "navigué" entre français, latin et flamand au fil des fluctuations de frontière ..... et parfois de changement de curé. Dans le Carembaut on trouve des exemples de registres tenus successivement en français et en latin, associés à des changements d'écriture. On peut imaginer qu'un curé flamingand se retrouvant dans une de ces paroisses choisissait la solution du latin
Il faut dire qu'entre la fin du 17è et le milieu du 18è siècle les curés de la région ont "navigué" entre français, latin et flamand au fil des fluctuations de frontière ..... et parfois de changement de curé. Dans le Carembaut on trouve des exemples de registres tenus successivement en français et en latin, associés à des changements d'écriture. On peut imaginer qu'un curé flamingand se retrouvant dans une de ces paroisses choisissait la solution du latin
Léon Robin
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Re: Un curé soucieux de généalogie
Bonjour à toutes et tous, bonjour Danièle, Michel et Léon
Merci Danièle pour ces perles : il arrive assez souvent que les registres contiennent des digressions (sur les intempéries, sur le coût de remplacement de la cloche...) mais je n'ai(avais) jamais rencontré jusqu'à présent de curé se référant explicitement à la généalogie.
En Flandre au 18ème siècle, comme en Clarembaut, on trouve aussi des actes en différentes langues, mais dans les exemples que j'ai vus ce n'est pas fait "au hasard", les parallélismes entre ce qui se fait entre communes voisines sont bien trop importants :
- en France, il est stipulé dans les différents édits ou ordonnances (Villers-Cotterêts, Blois...) que les actes doivent être rédigés en français ;
- vers 1695-1696 on commence à appliquer le "code Louis" dans les territoires rattachés à la France par le traité de Nimègue : le français remplace le latin dans de nombreuses paroisses
- mais dans les années 1750 vers Bailleul Cassel Hazebrouck on revient au latin. Toute cette zone dépend du diocèse d'Ypres, et c'est dans cette ville que les prêtres ont été formés : on a du considérer que leur "latin" devait être plus compréhensible que leur français)
Amitiés
Pierre
Merci Danièle pour ces perles : il arrive assez souvent que les registres contiennent des digressions (sur les intempéries, sur le coût de remplacement de la cloche...) mais je n'ai(avais) jamais rencontré jusqu'à présent de curé se référant explicitement à la généalogie.
En Flandre au 18ème siècle, comme en Clarembaut, on trouve aussi des actes en différentes langues, mais dans les exemples que j'ai vus ce n'est pas fait "au hasard", les parallélismes entre ce qui se fait entre communes voisines sont bien trop importants :
- en France, il est stipulé dans les différents édits ou ordonnances (Villers-Cotterêts, Blois...) que les actes doivent être rédigés en français ;
- vers 1695-1696 on commence à appliquer le "code Louis" dans les territoires rattachés à la France par le traité de Nimègue : le français remplace le latin dans de nombreuses paroisses
- mais dans les années 1750 vers Bailleul Cassel Hazebrouck on revient au latin. Toute cette zone dépend du diocèse d'Ypres, et c'est dans cette ville que les prêtres ont été formés : on a du considérer que leur "latin" devait être plus compréhensible que leur français)
Amitiés
Pierre
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