Messagepar bel59 » 29 avr. 2019 16:09
Bonjour ,
Article de journal février 1906 (pièces jointe) il est écris L'assemblée avec l'adresse à la maison mortuaire " Les Dames sont priées d'y assister".
J'ai pu lire sur un forum cette réponse " Les hommes accompagnaient le convoi jusqu'au cimetière et assistaient à l'inhumation,pour éviter une épreuve jugée trop dure pour elles."
D'autres personnes on dit avoir vu et lu cette mention "Les Dames sont priées d'y assister " jusque en 1925 ,1922.
Tout comme avant
- Selon les auteurs de lHistoire de la vie privée, « ne coutume ancienne qui, au début du XIX ° siècle, persistait dans laristocratie, disparaît au cours du siècle : les femmes de la famille du défunt ne devaient, ni suivre le convoi, ni assister au service funéraire. Il entre peu à peu dans les murs bourgeoises que la veuve mène le deuil, elle qui autrefois était même absente des faire-part 41 ». Dune part, les manuels de savoir-vivre perpétuent cette tradition jusquà lorée du xx e siècle, en particulier pour la veuve, les femmes allant effectivement davantage à léglise 42. Citons le guide classique de Clarisse Juranville, constamment réédité jusquà lentre-deux-guerres 43 :
« Un assez grand nombre de femmes assistent simplement à la cérémonie religieuse ; mais quand on tient à donner des marques particulières de sympathie à la famille du défunt, hommes et femmes laccompagnent au cimetière. Les plus proches parents masculins tiennent la tête du cortège, puis viennent les amis et les connaissances. La funèbre cérémonie terminée, les hommes, parents du défunt, se placent à la porte du cimetière, la tête découverte, et sinclinent devant les personnes qui passent. [
] Ordinairement, une épouse ou une mère nassiste pas aux funérailles de celui quelle a perdu, à moins pourtant quelle ne sente le cur assez fort et assez ferme pour donner au cher défunt ce suprême et dernier témoignage de son affection. [
] Il sest déjà vu plusieurs fois de pauvres épouses fendre la foule des hommes qui les séparaient de leur mari et vouloir marcher les premières près du cercueil. Dans ces conditions, les usages sont mis de côté et personne ne peut y trouver à redire. »
Cordialement.
Alain
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Oublier ses ancêtres, c'est être un ruisseau sans source, un arbre sans racines.
Proverbe chinois.